Biographie

Biographie de Paul Armagnac

Paul ARMAGNAC est né le 18 novembre 1924 à Toulouse (31) et décédé le 22 octobre 1962 à l’hôpital de Corbeil à Linas, deux jours après son accident sur le circuit de Montlhéry.<br />
Il s’est marié avec Geneviève DELOSTE le 9 juin 1947 à la basilique Notre Dame du Rosaire de Lourdes.

Paul ARMAGNAC est né le 18 novembre 1924 à Toulouse (31) et décédé le 22 octobre 1962 à l’hôpital de Corbeil à Linas, deux jours après son accident sur le circuit de Montlhéry.

Il s’est marié avec Geneviève DELOSTE le 9 juin 1947 à la basilique Notre Dame du Rosaire de Lourdes.

Geneviève est la fille de Marius Maurice Deloste, né en 1887 et mort à Nogaro en 1956 et de Yvonne VIEIL. Elle a une sœur Eliane. Marius Deloste étant lui-même fils unique de Pierre CRASTE DELOSTE, né en 1852 à Nogaro et mort en 1938 à Nogaro.

 

Paul ARMAGNAC est le fils de « Jean » Elie Antoine, né le 15 mai 1896 à Port Sainte Foy et Ponchapt (Dordogne) et mort le 23 juin 1996 à Saint Mont (32), et de Marie Lartigolle née en 1894 et morte le 29 mars 1972, à Saint Mont (32). Jean étant le fils de Paul Jean Baptiste Armagnac, né en 1858 à Izotges (32), mort le 8 mars 1919 à Izotges, et de Marie Marguerite Chaillol, née en 1867 et morte en 1946. Paul est né le 18 novembre 1924 à Toulouse (Haute-Garonne).

 

Paul et Geneviève auront quatre filles : Catherine, Caroline, Chantal, Corine. La maman Geneviève perdra la vie en la donnant à sa fille Corine en 1962, à l’âge de 38 ans. Le papa Paul perdra la vie lors des 1000km de Paris sur le circuit de Monthléry. Il eut l’accident le 20 octobre 1962 et mourra deux jours plus tard à l’hôpital de Corbeil, le 22 octobre 1962, lui aussi à l’âge de 38 ans, lors de ce qui devait être sa dernière course.

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Une carrière de pilote

Deux semaines seulement après l’accident mortel d’Henri Oreiller lors de la Coupe du Salon à Linas-Montlhéry, Paul Armagnac est tué sur la même piste, après une violente chute lors de la dernière séance d’essais du samedi des 1000 Km de Paris, prévue le dimanche 21 octobre 1962.

Le « Quatrième Circuit » de Linas-Montlhéry de 7,784 kilomètres (4,84 miles) a accueilli l’événement, qui était la dernière manche du Championnat du monde des voitures de sport 1962. Le parcours comprenait l’ovale incliné et le virage à la Côte Lapize.

L’accident s’est produit le samedi 20 octobre 1962. À l’approche du pendage près de la Butte de Couard, pour des raisons qui n’ont jamais été comprises, la René-Bonnet de Paul Armagnac a glissé sur le côté, a heurté le talus droit et a roulé en tonneau sur la route, avant de s’écraser contre le talus du côté droit de la piste. Le malheureux conducteur a été éjecté de son siège, après avoir subi d’importantes fractures du crâne. Armagnac est rapidement transporté à l’hôpital de Corbeil à Linas mais, malgré des soins intensifs, il succombe à ses blessures deux jours plus tard.

Paul Armagnac était au volant du Djet René-Bonnet qu’il partageait avec son vieil ami Gérard Laureau. C’était l’une des premières voitures de course à moteur central, équipée d’un moteur Renault de 1100 cm3 Gordini. Associé à Charles Deutsch, René Bonnet avait été le fondateur des Automobiles DB – Deutsch et Bonnet en 1949, construisant un nombre très réussi de prototypes de sport à moteur Panhard et primés dans la catégorie Le Mans. En 1961, Deutsch et Bonnet se séparent, Deutsch continuant avec des voitures basées sur Panhard tandis que Bonnet se tourne vers Renault, créant l’élégant René-Bonnet Djet. Le Djet a continué après que Matra ait acquis la société de René-Bonnet en 1964.

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Originaire du département du Gers, dans le sud de la France, Paul Armagnac a commencé sa carrière au début des années 1950 au volant d’une Simca Aronde dans des rallyes régionaux.

En 1952, il participe avec son copilote Marcel Lauga au Tour de France Automobile, terminant à la 34e place du classement général, et l’année suivante, il est 12e de la Coupe de Printemps à Linas-Montlhéry. En 1954, Armagnac rejoint Automobiles Deutsch et Bonnet, une marque à laquelle il restera fidèle pendant près d’une décennie.

Il fait ses débuts en tant que pilote d’usine aux 12 Heures de Reims, partageant une D.B – Panhard avec Louis Cornet.

Paul Armagnac a également participé à la Formule Monomill, une nouvelle catégorie créée par Bonnet pour les petites monoplaces équipées d’un moteur Panhard 850 cm3 cylindres à plat, remportant des victoires à Caen et à Narbonne Plage. Grâce à ces résultats, Armagnac remporte le Formula Monomill Challenge Dunlop en 1954. Le 11 septembre 1954, Paul Armagnac partage une D.B HBR – Panhard avec Gérard Laureau lors du RAC Tourist Trophy à Dundrod, cinquième manche du Championnat du monde des voitures de sport. Le duo a terminé 21ème au classement général, premier de sa catégorie et premier de la formule Handicap.

1955-Monomills à Caen-Paul Armagnac au centre devant

Poursuivant avec la Formule Monomill en 1955, Armagnac remporte sa manche du Dakar au Sénégal, terminant deuxième derrière Claude Storez en finale. Le 10 avril de la même année, Amagnac et Storez font leurs débuts en Formule 1, étant dans la liste des engagés du Grand Prix hors championnat de Pau.

Leur D.B Monomill avait un moteur Panhard suralimenté de 746 cm3 donnant 85 ch, entraînant les roues avant. Il ne pesait que 350 kg contre 180 ch et 600 kg de la plupart des autres voitures. Paul Armagnac a terminé 10ème, huit tours derrière le vainqueur Jean Behra dans une Maserati 250F, Storez a abandonné. Plus tard dans l’année, Armagnac avec Laureau comme coéquipier a fait son entrée pour la première fois aux 24 Heures du Mans, subissant une roue cassée lors de la 23e heure de course. Le duo a ensuite remporté une autre victoire de classe, 17e place au classement général, lors du RAC Tourist Trophy de 1955 à Dundrod.

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La saison 1956 s’avère être la plus réussie pour Paul Armagnac, qui remporte une victoire de classe, 16e place au classement général des 12 Heures de Sebring, au volant d’une D.B HBR5 – Panhard avec Guillaume Mercader ; puis une étonnante 10ème place au classement général, première de l’indice de performance, aux 24 Heures du Mans, associée une fois de plus à Gérard Laureau.

Au cours de la course de 24 heures, ils ont parcouru 3 103 kilomètres (1 928,5 miles) à une vitesse moyenne de 129,3 km / h (80,3 mi / h), au volant de la minuscule D.B HBR5 – Panhard 746 cm3.

Puis Paul Armagnac termine 17ème du Tour de France Automobile, avec M. Rougier comme copilote, cette fois dans une 850 cm3 DB – Panhard.

En 1957, Armagnac est 15e des Coupes de Salon à Linas-Montlhéry, puis il chute lors de la course sur route des Mille Miglia et une autre fois avec Laureau il abandonne à la suite d’un accident aux 24 Heures du Mans.

L’année suivante, il est 13ème au Mans avec Jean-Claude Vidilles sur une DB HBR4 – Panhard, puis il termine deuxième derrière son ami proche Laureau aux 3 Heures de Pau – Coupe Internationale de Vitesse.

Enfin, en 1959, Paul Armagnac remporte l’Indice de Rendement Thermique, 11ème au classement général, aux 24 Heures du Mans, partageant ce triomphe avec Bernard Consten sur une D.B HBR4 – Panhard. Au début de la saison, lui et Laureau avaient remporté leur catégorie aux 12 Heures de Sebring, et  Paul Armagnac avec son copilote Paul Justamond avait terminé 11e du Tour de France automobile 1959.

Paul Armagnac et Gérard Laureau obtiennent une 15ème place au classement général, premier de sa catégorie et de l’indice de performance, aux 24 Heures du Mans en 1960.

Armagnac décide alors d’arrêter la course, étant impliqué dans la construction du circuit de Nogaro, à l’endroit où le père de Paul, Jean Armagnac, avait fondé dans les années 1930 l’aérodrome sur terre à l’extérieur de sa ville dans le sud de la France.

Paul Armagnac et Gérard Laureau obtiennent une 15ème place au classement général, premier de sa catégorie et de l’indice de performance, aux 24 Heures du Mans en 1960.

Il a ensuite couru occasionnellement en tant que pilote d’usine pour D.B, abandonnant en raison de problèmes mécaniques lors de la 20e heure de course au Mans en 1961, avec son coéquipier Roger Masson.

En 1962, Paul Armagnac est invité par son vieil ami Bonnet à piloter la nouvelle Djet 2 Spider – Renault dans la course de 24 heures. Une autre fois avec Laureau, il a terminé à la 18e place, deuxième de classe. Deux ans avant l’accident mortel de Paul Armagnac, le circuit de Nogaro avait été inauguré.

Connu comme le premier circuit construit à cet effet en France, c’était un lieu de club court et sinueux.

Au fil des ans, la piste a été prolongée à plusieurs reprises et les installations se sont développées selon les normes internationales.

Peu de temps après sa mort prématurée, la piste de Nogaro a été nommée « Circuit Paul Armagnac » en son honneur. Le 18 août 1963, une course de voitures de sport « Critérium Paul Armagnac » a été organisée à Nogaro dans le but de collecter des fonds pour ses quatre enfants. Jean Vinatier dans une Lotus 27 a été le vainqueur.