Personnalité

A chaque époque ses lois, ses mœurs, sa culture.

Il est une certitude que la famille est bien originaire du Gers et d’Izotges en particulier.
Avant de parler de Paul, rappelons le passé du père Jean. Le papa de Jean qui se prénomme également Paul est né à Izotges en 1858 et mort dans ce même village en 1919.

Il est une certitude que la famille est bien originaire du Gers et d’Izotges en particulier.<br />
Avant de parler de Paul, rappelons le passé du père Jean. Le papa de Jean qui se prénomme également Paul est né à Izotges en 1858 et mort dans ce même village en 1919.

​Paul (le grand-père) a voyagé puisque son fils Jean est né à la limite de la Gironde en 1896, soit en Dordogne à Port Sainte Foy et Ponchapt. Alors que le fils de Jean, Paul, est né à Toulouse en 1924, Jean y a terminé ses études de droit et s’est installé Huissier, dans sa région d’origine à Nogaro, en demeurant dans la maison familiale d’Izotges.

Jean s’intéresse à l’aviation très tôt, crée l’aéroclub de Nogaro en 1930 et ses compétences lui valent d’être appelé à la base Francazals de Toulouse pour former les pilotes pendant la guerre. Homme de responsabilité et d’autorité, en 1943 il est recruté pour commander une des quatre compagnies du Bataillon de l’Armagnac créée par Maurice Parisot.

Paul suivra les traces, voire l’exemple de son père Jean. Obligé d’interrompre ses études de droit à Tarbes, alors qu’il n’a que 19 ans et demi, Paul s’engage au sein du Bataillon de l’Armagnac pour chasser les troupes de l’occupation. Il sera blessé au combat d’Aire sur Adour le 13 août 1944. Muté dans les Charentes, il prend plaisir à se lancer dans un rodage de soupapes de la Traction Citroën de son commandant. Paul est alors le chauffeur de son commandant et cartographe. (Tiens, voilà des prédispositions pour son futur centre d’intérêt : le pilotage de voitures de compétitions en rallye d’abord et sur circuit ensuite.)

Il est une certitude que la famille est bien originaire du Gers et d’Izotges en particulier.<br />
Avant de parler de Paul, rappelons le passé du père Jean. Le papa de Jean qui se prénomme également Paul est né à Izotges en 1858 et mort dans ce même village en 1919.
Il est une certitude que la famille est bien originaire du Gers et d’Izotges en particulier.<br />
Avant de parler de Paul, rappelons le passé du père Jean. Le papa de Jean qui se prénomme également Paul est né à Izotges en 1858 et mort dans ce même village en 1919.

Muté à la caserne de Cholet, Paul suit des cours de mécanique et le 1er août 1945 il obtient le brevet militaire valable pour la conduite des véhicules automobiles de l’armée et de la marine. Le 5 novembre 1945 il est libéré. Au sortir de la guerre et à la fin de la période militaire le jeune Paul est amoureux de Geneviève. Comme sa belle-famille exige que Paul ait une vraie situation, son père Jean l’introduit auprès de l’étude d’huissier de Condom où il se formera avant de prendre l’étude d’huissier de Riscle.

Il passe son brevet de pilote à l’aéroclub de Nogaro en 1947. Marié le 9 juin 1947 à Lourdes, il installe sa famille dans la maison acquise à Saint Mont. Et alors vont commencer ses premières participations à des rallyes régionaux.

Si l’on emploie les formules d’aujourd’hui, on peut certainement affirmer que Paul Armagnac était un : 

  • Hyper actif : chef d’un famille jusqu’à quatre enfants devant garantir l’équilibre économique du foyer, responsable d’une étude d’huissier, agriculteur, pilote d’automobiles de compétition, instructeur pilote, plus quelques activités sociétales comme secrétaire de l’association que créa Robert Castagnon qui les mènera à la genèse du circuit de Nogaro
  • Hyper sensible, il détestait l’injustice et l’inexactitude
  • Solitaire responsable avec l’esprit de groupe : pilote d’usine des voitures Deutsch Bonnet
  • Facétieux et prêt à faire les 100 coups
  • Un brin mélancolique : les photos le montrent toujours un peu rêveur (de la prochaine victoire?), mais très rarement souriant
  • Intelligent, tenace, courageux, il était réputé pour son humilité et son esprit sportif et sa gentillesse en dehors des circuits. Il était très apprécié de ses pairs et de ses fans qui ont salué ses performances sportives et son caractère exemplaire.

Fier de son parcours, il eût aimé plus que tout avoir un fils, tradition masculine oblige, pour lui transmettre ses goûts, valeurs et compétences pour ses différentes activités, notamment d’agriculteur et de pilote de voitures de compétition.

​C’est sa dernière fille Corine qui, ne l’ayant pratiquement pas connu, non pas qu’elle se sentira investie de reprendre l’héritage du papa, mais cherchera à vivre ce qu’il ressentait en course, en devenant elle aussi pilote de voiture de course, comme pour mieux le connaître. Comme son papa (Simca Aronde – Monomil DB – Barquette D.B -Formule 1 DB – Cooper), elle pilotera des automobiles de tourisme et des formules (Citroën AX – Citroën Saxo – Formule Ford).

C’est sa dernière fille Corine qui, ne l’ayant pratiquement pas connu, non pas qu’elle se sentira investie de reprendre l’héritage du papa, mais cherchera à vivre ce qu’il ressentait en course, en devenant elle aussi pilote de voiture de course, comme pour mieux le connaître. Comme son papa (Simca Aronde – Monomil DB - Barquette DB -Formule 1 DB – Cooper), elle pilotera des automobiles de tourisme et des formules (Citroën AX – Citroën Saxo – Formule Ford).
C’est sa dernière fille Corine qui, ne l’ayant pratiquement pas connu, non pas qu’elle se sentira investie de reprendre l’héritage du papa, mais cherchera à vivre ce qu’il ressentait en course, en devenant elle aussi pilote de voiture de course, comme pour mieux le connaître. Comme son papa (Simca Aronde – Monomil DB - Barquette DB -Formule 1 DB – Cooper), elle pilotera des automobiles de tourisme et des formules (Citroën AX – Citroën Saxo – Formule Ford).

Perfectionniste, à l’approche de la compétition des 24 heures du Mans, il travaille sa propriété agricole la nuit pour habituer son corps à rester éveillé.

Entrepreneur et visionnaire, il transforme la propriété du beau-père laissée en friche en véritable entreprise agricole rentable cultivant une grande surface, 100 hectares, sachant profiter des nouveaux outils, fruits de la révolution industrielle à l’orée des trente glorieuses.

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                                                     Nos deux héros gascons : d’ARTAGNAN / Paul ARMAGNAC

                         

                             

                           

 

                            Courage, témérité, fidélité, loyauté, dévouement et panache, pour la gloire !

 

Après avoir mieux fait connaissance avec le personnage Paul Armagnac et ses multiples facettes et revisité la vie de Charles de Batz de Castelmore dit d’Artagnan grâce à l’excellente émission de France2 animée par Stéphane Bern et Lorant Deutsch « Laissez-vous guider : Sur les pas des Mousquetaires (disponible ici jusqu’au 20 juin 2024), il est difficile de ne pas établir de parallèle entre nos deux héros gascons, malgré les trois siècles qui les séparent!

 

D’artagnan, jeune adulte, décide de « monter » à la capitale avec l’objectif d’intégrer la garde rapprochée du roi. Ce dernier n’a que dix ans lorsque d’Artagnan commence à le protéger. Petit à petit d’Artagnan surprend par son courage, sa disponibilité, sa discrétion et son sens du commandement pour servir le roi. Celui-ci lui confiera la direction des Mousquetaires, lesquels ont fière allure avec leur tunique bleue ornée de la croix blanche des …« Armagnac »  et souhaitera l’avoir près de lui dans chacun de ses combats ou déplacements, en France ou à l’étranger. D’artagnan gravira tous les échelons jusqu’à celui de Capitaine-Lieutenant des mousquetaires, avec la confiance aveugle du roi. Marié sous le témoignage du roi Louis XIV,  d’Artagnan prénommera ses deux fils Louis. Téméraire, d’Artagnan sera de tous les combats et durant toute sa vie sera fidèle et dévoué au roi jusqu’à la mort, le 25 juin 1673 au siège de Maastricht (Hollande).

 

Paul Armagnac, jeune marié et récemment installé dans son étude d’huissier à Riscle (32) commence à assouvir sa passion pour la conduite sportive de voitures. Il commence en indépendant sur sa Simca Aronde en 1951 et effectue quelques rallyes et courses jusqu’en 1953, année où un certain René Bonnet le remarque. Celui-ci est ancien pilote, constructeur et associé à Charles Deutsch, ayant créé la marque D.B. Dès 1954 René Bonnet confie ses voitures de courses à Paul Armagnac et les mène le plus souvent aux plus hautes marches du podium. Téméraire, Il lui sera confié souvent de nouveaux modèles, René Bonnet sait que Paul est courageux et fin pilote et fera tout pour faire briller les D.B. S’il faut présenter les voitures sur un nouveau circuit ou dans une nouvelle compétition, en France ou à l’étranger voire autre continent, René demandera à Paul, car il sait qu’il aura une réponse positive et qu’ainsi il aura toutes les chances de voir sa voiture triompher. Paul restera fidèle à René jusqu’à la mort puisque c’est des suites de l’accident qu’il eût au volant d’un de ses nouveaux modèles de sa nouvelle marque « Automobile René Bonnet » le 20 octobre 1962 à Montlhéry qu’il décèdera à l’hôpital deux jours plus tard, le 22 octobre 1962.